Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le bonheur depend il de ce que nous somme ou de ce que nous avions?

17 juin 2011

Les joueurs de cartes

les_joueurs_de_cartes1

résumé : jouer pour posseder de l'argent au point de tricher

auteur : Paul Cezanne

source : wikipedia art les joueurs de carte

Publicité
Publicité
15 juin 2011

Les Etats-Unis, pays le plus riche mais pas le plus heureux

le 08/07/2010

Les Danois et les Néo-Zélandais sont en tête du classement des citoyens «les plus heureux» du monde, selon l'institut Gallup.

L'argent ne fait pas le bonheur, dit-on souvent. L'institut Gallup a réalisé une étude mondiale dont les résultats semblent confirmer l'adage. D'après cette étude, publiée dans la revue américaine Journal of Personality and Social Psychology et dont les conclusions sont dévoilées par le Christian Science Monitor, les Etats-Unis sont peut-être le pays le plus riche du monde, mais ils sont loin d'être le plus heureux.

Cette étude mondiale a été menée auprès de 136.000 personnes dans 132 pays différents, entre 2005 et 2006. Son postulat de départ : il existe deux définitions du bonheur. D'un côté, le bonheur lié à un sentiment de bien-être général. De l'autre, celui que l'on tire de moments spécifiques de joie. Si la première définition dépend largement des revenus personnels et de la richesse de l'Etat dans lequel on vit, la seconde répond plutôt à la façon dont les besoins psychologiques et sociaux de chacun sont comblés, expliquent les chercheurs de Gallup.

Pourtant dotés d'un des plus grands PIB par habitant du monde (46.400 dollars, selon la CIA), les Etats-Unis n'arrivent qu'en 16e position du classement établi par Gallup en ce qui concerne le bien-être général, et seulement en 26e position sur 132 en termes d'instants de satisfaction. Les Américains se font voler la vedette par les Danois, qui sont les plus heureux d'un point de vue général, et par les Néo-Zélandais, qui sont les champions des moments de joie. Loin des Etats-Unis, le Danemark est 31e mondial en termes de PIB par habitant (36.000 dollars en 2009) et la Nouvelle-Zélande est 51e (à 27.300 dollars), selon les données de la CIA.

L'importance des relations sociales

 

«S'il est vrai que s'enrichir procure un sentiment de satisfaction général sur sa vie, cela n'a peut-être pas un impact aussi grand qu'on l'imagine sur la façon dont on en apprécie chaque moment», résume Ed Diener, chercheur à l'Université d'Illinois et au sein de l'institut Gallup. Le chercheur insiste sur l'importance de la «qualité des relations sociales» dans la vie de chacun. Il cite, par exemple, le Costa Rica qui, malgré des niveaux de revenus inférieurs à ceux de la Corée du Sud, aurait une population plus heureuse.

Une question qui a également fait son chemin en France. Afin de déterminer les limites du PIB en tant qu'indicateur du progrès social, le président Nicolas Sarkozy a mandaté en 2008 une commission présidée par le professeur Joseph Stiglitz, le prix Nobel d'économie. Son rapport, remis fin 2009, estime qu'il existe souvent «un écart prononcé entre, d'une part, les mesures habituelles des grandes variables socio-économiques comme la croissance, l'inflation, le chômage, etc., et, d'autre part, les perceptions largement répandues de ces réalités». La commission remet également en cause «la pertinence de ces données en tant qu'outils de mesure du bien-être sociétal».

L'adage a des limites

 

Ainsi, l'Europe du nord et les pays anglo-saxons ont beau se situer en haut de l'échelle économique mondiale, ces régions n'ont rien à envier à l'Amérique latine, qui est relativement bien positionnée dans les classements de Gallup. Ce raisonnement a pourtant des limites. «Beaucoup voire la plupart des gens désirent et courent après l'argent durant la majeure partie de leurs journées», admettent en effet les auteurs de l'étude. Sans surprise, les pays d'Afrique les plus pauvres arrivent en queue de peloton, et ce, dans les deux classements du bonheur !

 

 source : site internet du figaro / economie patrimoine conso

15 juin 2011

L'argent fait le bonheur... jusqu'à 4900 euros par mois

 

Gagner plus rendrait plus heureux, selon une étude menée par deux économistes américains. Mais ce n'est plus vrai au-delà d'un seuil qu'ils fixent à 75.000 dollars par an, soit 4900 euros par mois.

La très sérieuse revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences vient de publier une étude qui dément en partie le proverbe selon lequel l'argent ne fait pas le bonheur. Réalisée par Daniel Kahneman, Prix Nobel d'Economie en 2002, et son collègue de l'université de Princeton, Angus Deaton, l'étude porte sur le bien-être de 450.000 Américains interrogés en 2008 et en 2009 pour l'indice Gallup-Healthways.

Les auteurs en viennent à la conclusion que l'argent fait bien le bonheur... mais jusqu'à un certain point. Le seuil est défini à 75.000 dollars par an (environ 58.600 euros), soit près de 4900 euros par mois, sans que l'étude ne distingue le nombre de personnes qui composent le foyer. Si, comme 10% des Américains, votre revenu est supérieur à cette somme, inutile de vous évertuer à gagner plus et donc, inutile pour l'Etat de chercher à vous donner plus. D'après les deux économistes, vous n'en serez pas plus heureux.

L'impression d'avoir réussi sa vie

 

«Au-delà de 75.000 dollars dans les Etats-Unis contemporains (...), une augmentation du revenu n'amène ni à ressentir du bonheur ni à être soulagé du malheur ou du stress, même si cette hausse des revenus continue à améliorer l'évaluation que les individus font de leur vie», écrivent les deux économistes. Autrement dit, gagner toujours plus d'argent renforce le sentiment d'avoir réussi sa vie mais ne rend pas nécessairement plus heureux.

«Peut-être que 75.000 dollars est un seuil au-delà duquel des hausses de revenus n'améliorent plus la capacité des individus à faire ce qui compte le plus pour leur bien-être émotionnel, comme de passer du temps avec ceux qui leur sont chers, éviter la douleur et la maladie, et profiter de leurs loisirs», ont encore avancé les auteurs.

Pour tous les autres, soit la vaste majorité de la population dont le revenu ne dépasse pas ce seuil, leur bien-être émotionnel est bridé par leurs préoccupations financières. A plus forte raison, la pauvreté fait le malheur: «la faiblesse des revenus exacerbe la douleur émotionnelle qui accompagne des malheurs comme le divorce, ou le fait d'être en mauvaise santé ou seul», écrivent Daniel Kahneman et Angus Deaton.

Rassurants, les auteurs ajoutent tout de même dans un entretien : «comme les autres études sur le bien-être, nous avons constaté que la plupart des gens sont plutôt heureux et satisfaits de leurs vies».

résumé : au dessus d'un seuil de revenu, la population estime ne pas etre plus heureux.

source :étude publié dur le site internet de "Le monde"

 

15 juin 2011

Aux USA, l’argent fait-il le bonheur ?

bonheur

 

source : 

Le Monde, le 16 janv 2005

 

14 juin 2011

L’argent fait le bonheur

 

C'est du moins l'avis de 52% des français, selon un sondage publié par Le Parisien/Aujourd'hui en France. Et si c'était si simple..

 

"Quelles sont les choses que vous aimeriez avoir pour être plus heureux ?" Personne ne l'avait demandé aussi cash. L'institut CSA l'a fait. Et le résultat est sans appel : loin devant le temps ou la santé, on veut de l'argent.

C'est vrai, au fond, ne culpabilisons plus. Puisque tout s'achète, plus d'argent c'est aussi plus de temps et plus de santé. Sur son dernier album, R.Wan chante "Quand on est riche" ou la preuve par A+B que l'argent fait bien le bonheur. Ecoutez :

Quand on est riche, on est bien, on est beau, on sent bon, on va où on veut... Ce n'est pas très politiquement correct, mais c'est imparable. Même le très serieux Indice du Bonheur Mondial le confirme : on est plus heureux en France qu'en Indonésie, alors que les critères retenus ne sont pas directement la richesse ou les revenus mais des indicateurs plus "nobles" comme l'éducation, la santé ou la culture.

Décourageant ? Non, juste pragmatique.

 

 

26 novembre 2008

résumé : sondage réalisé montrant que 52% des français sont heureux lorsqu'il possède de l'argent.

 

 source : L'article de Parisien/Aujourd'hui en France

 

 

 

Publicité
Publicité
14 juin 2011

L'argent ne fait pas le bonheur mais contribue

 

 

 

 

L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue... Qu'est-ce que cela signifie ? Une étude de l'Université de Rochester réalisée auprès de 147 personnes précise enfin dans quel cas l'argent ne fait pas le bonheur, et aurait même tendance à le faire fuir.

 

 

 

Cette étude a reposé sur des interrogatoires approfondis d'étudiants de deux universités un an avant leurs examens de fin de cycle et un an après leur insertion dans la vie professionnelle. On note l'existence de deux types de motivation, une motivation intrinsèque chez des personnes souhaitant avoir une bonne santé et des relations sincères avec leur entourage, et une motivation extrinsèque venant de personnes qui souhaitent « réussir », devenir riches, célèbres ou atteindre un idéal physique de minceur par exemple.

 

 

 

Les étudiants habités par une motivation extrinsèque (devenir riche) sont généralement plus malheureux après leur insertion professionnelle qu'avant, même lorsqu'ils ont atteint leur objectif. En revanche, les personnes ayant suivi des motivations intrinsèques (veiller à leurs proches, à leur santé, à développer leurs compétences ou leurs relations avec autrui) ont généralement connu une progression de leur bien-être en même temps qu'elles atteignaient ces objectifs. Dans leur cas, l'argent aide simplement à vivre confortablement et à développer les aspects de leur vie qu'elles jugent essentiels. Il n'est pas une fin en soi.

 

 

 

Selon la théorie dite « de l'autodétermination », le degré de bien-être d'un individu dépend de la réalisation de certains besoins psychiques fondamentaux dont l'autonomie, le développement des compétences et les bonnes relations avec autrui. Les ressources financières ou la célébrité ne permettent pas d'atteindre ces objectifs : elles visent seulement à rehausser l'image du soi. Finalement, mieux vaut se tourner vers les motivations intrinsèques et se donner les moyens de les atteindre.

 

 

 

auteur : Sebastien Bohler

 

source : pour la science.fr

 

 

 

 

 

 

 

14 juin 2011

L'argent ne fait vraiment pas le bonheur

 

cp_34_034_004011_page_8_image_0001

 

auteur : Jean-Michel Thiriet

source : site internet pour la science.fr

 

 

résumé:De bonnes relations avec autrui procurent plus de satisfaction que l'argent.

14 juin 2011

reflexions - L’argent ne fait, décidément, pas le bonheur

 

Par le biais de cette double approche, quantitative et qualitative, cette étude a ainsi permis – pour la première fois - de démontrer que, d’une part, l’argent interférait avec la capacité des gens à profiter des petites émotions positives et, globalement, que plus les gens gagnent d’argent, moins ils prennent plaisir dans les petites choses de la vie courante. En effet, l’impact négatif de l’argent sur la capacité des gens à savourer affecte les autres bénéfices émotionnels qu’il procure. « Notre hypothèse de départ, se félicite Jordi Quidbach, s’est ainsi trouvée confirmée. L’argent est bien délétère. En statistiques, le concept de « suppression » stipule que la relation entre deux variables est diminuée par une troisième variable. Traduit dans cette étude, cela signifie que la relation entre l’argent et le bonheur est réelle, mais faible, car atténuée par une perte de plaisir dans les choses simples. » La seconde conclusion qu’autorisent les résultats de l’étude – et qu’a pleinement validé l’étude sur le terrain – est sans doute, plus étonnante. Plus interpellante aussi, du moins pour le genre humain, puisque non seulement l’argent réel, tangible, que l’on détient, produit l’effet décrit ci-dessus, mais sa simple exposition diminue également la réponse des sujets. En d’autres termes, l’activation inconsciente du concept d’argent entraîne des effets semblables à ceux de la possession réelle d'argent ! « On est donc en droit de penser qu’au-delà de l’argent réel, dont les gens disposent, le simple sentiment de pouvoir potentiellement accéder à la richesse peut suffire pour diminuer la jouissance des choses simples, résume Jordi Quoidbach. En d’autres termes, les bénéfices émotionnels que l’argent donne d’une main, il le reprend de l’autre en amoindrissant notre capacité à nous délecter de petits plaisirs de la vie quotidienne. Il est en tout cas perturbant de voir qu’une simple photo d’argent peut affecter notre comportement… » Sans émettre de critiques directes du système capitaliste, le chercheur s’autorise toutefois à soulever les limites de ce système mises en lumière par cette étude en deux temps. « Nous avons en tout cas soulevé l’idée que l’on peut très vite perdre le plaisir des choses simples. Le bonheur, conclut-il avec sagesse, c’est sans doute davantage la fréquence de petites choses positives que leur intensité… »

 

 

résumé : étude mettant en valeur le bonheur des choses simples

 

 

 

Source : http://reflexions.ulg.ac.be/cms/c_24896/largent-ne-fait-decidement-pas-le-bonheur

 

 

 

 

14 juin 2011

L’argent ne fait pas le bonheur, il l’empêche

 

Ce constat n’est pas nouveau, et se trouve dans la lignée de nombreux philosophes qui, depuis les premiers âges, s’épuisent à essayer d’aider les hommes à accéder à ce qui devrait être leur unique objectif, à savoir le bonheur. Pourtant, il ne fait aucun doute que cet objectif n’est atteint que par très peu, comme le prouvent les besoins croissants de psychologues, psychiatres et autres médecins de l’âme. Surtout dans nos contrées dites développées. Confirmant ainsi la sainte maxime « l’argent ne fait pas le bonheur ». Mais j’irai même plus loin, en ajoutant que non seulement il ne le fait pas, mais surtout qu’il l’empêche.

En effet il y a lieu de se poser la question. En ces temps de crise il semble que le capitalisme ne soit plus en mesure de satisfaire au bonheur des hommes, et ce à tel point que les chantres de « la main invisible » se font moins diserts sur le sujet. Se trouvant contraints de revenir aux fondamentaux, il n’est plus question aujourd’hui de croissance et d’investissements, mais de morale et de confiance.

On s’aperçoit également que les cours de bourse, que certains calculent et que d’autres prédisent, ne sont en réalité dépendants que d’un seul facteur déterminant, justement cette confiance que les gouvernements ont bien du mal à faire revenir.

On pourrait donc légitimement se demander si, à l’heure où les économistes ont montré leurs limites, on ne devrait pas les remplacer par des philosophes, qui eux sont en mesure d’apporter des réponses concrètes non appuyées sur un système qui fait défaut.

Car il est effectivement étonnant de constater combien l’absence de philosophes dans le paysage médiatique est criante, alors même qu’ils sont des centaines à s’évertuer, et ce depuis les âges les plus reculés, de faire prendre conscience aux hommes que le bonheur est quelque chose qui se décide, et non pas qui s’achète. Je dis « étonnant » car dans ma naïveté première, je m’interrogeais sur le fait que les clefs existent dans la recherche du bonheur, et que si tous lisaient Alain, ou un autre des philosophes traitant des mêmes sujets (ils traitent tous, à leur manière, du bonheur de l’être humain), le monde serait bien différent de celui d’aujourd’hui.

Alors pourquoi les hommes sont-ils si malheureux ? N’ont-ils pas accès à ces philosophes édités en poche ? N’ont-ils pas la capacité de comprendre les pensées des philosophes, qui se sont pourtant exprimés de tant et tant de manières différentes dans le but de toucher un public nombreux ?

Ou bien les censure-t-on en voulant faire croire qu’ils sont obscurs, difficiles à appréhender et déconnectés du monde réel ?

Car c’est bien au monde réel qu’ils s’accrochent pourtant, et leur message pourrait bien, s’il était porté sur le devant de la scène médiatique, être en mesure de transformer ce monde réel qui a perdu ses repères. Ce message exprime depuis toujours la même chose, et c’est peut-être là l’explication majeure de l’absence de philosophie dans la politique : l’homme est capable de trouver en lui-même le bonheur, sans avoir besoin de critères matérialistes ou sociaux extérieurs pour se juger. Pas besoin de posséder tout, de consommer trop ou de rêves de pouvoir, de force ou de richesse. Le bonheur n’est pas à l’extérieur mais à l’intérieur de nous, et cette vérité si elle était sue et comprise, ferait s’écrouler tout le système de désirs consuméristes, et avec eux les puissances qui les créent, et les élites qui les soutiennent.

On comprendrait ainsi que ce n’est pas l’argent qui nous apportera la richesse intérieure, mais qu’on peut se satisfaire de l’essentiel sans frustration, et sans déception. Pas besoin de posséder trop, juste d’être en mesure de posséder le nécessaire. Imaginez le renversement de paradigme que la philosophie peut entrainer : tout le capitalisme, basé sur ces fondations du « toujours plus », mis en confrontation avec le « juste ce qu’il faut » pour être heureux. Le premier ne ferait pas le poids, et c’est toutes les élites qui se verraient renversées.

Ainsi on comprend mieux pourquoi, malgré la foule de philosophes exprimant sensiblement les mêmes idées depuis des siècles, on ne répercute pas leurs paroles au grand public. On comprend mieux pourquoi les heures de philosophie à l’école sont toujours un peu plus courtes, et aussi pourquoi on forme le moins possibles les hommes à la compréhension de ces idées : elles sont dangereuses pour l’ordre établi.

 

Car on s’apercevrait ainsi que non seulement l’argent ne fait pas le bonheur, mais qu’en plus il empêche de le trouver.

 

résumé :

 

Les « propos sur le bonheur », du célèbre philosophe Alain. Il s’y trouve de nombreux textes intéressants, qui répètent largement une vérité indiscutable : le bonheur est possible à une condition incontestable : le vouloir vraiment.

 

source : idée d' ALAIN

 

2 février 2011

L'avare qui a perdu son trésor

      L'Usage seulement fait la possession.
Je demande à ces gens de qui la passion
Est d'entasser toujours, mettre somme sur somme,
Quel avantage ils ont que n'ait pas un autre homme.
Diogène là-bas est aussi riche qu'eux,
Et l'avare ici-haut comme lui vit en gueux.
L'homme au trésor caché qu'Esope nous propose,
Servira d'exemple à la chose.
Ce malheureux attendait
Pour jouir de son bien une seconde vie ;
Ne possédait pas l'or, mais l'or le possédait.
Il avait dans la terre une somme enfouie,
Son coeur avec, n'ayant autre déduit
Que d'y ruminer jour et nuit,
Et rendre sa chevance à lui-même sacrée.
Qu'il allât ou qu'il vînt, qu'il bût ou qu'il mangeât,
On l'eût pris de bien court, à moins qu'il ne songeât
A l'endroit où gisait cette somme enterrée.
Il y fit tant de tours qu'un Fossoyeur le vit,
Se douta du dépôt, l'enleva sans rien dire.
Notre Avare un beau jour ne trouva que le nid.
Voilà mon homme aux pleurs ; il gémit, il soupire.
Il se tourmente, il se déchire.
Un passant lui demande à quel sujet ses cris.
C'est mon trésor que l'on m'a pris.
- Votre trésor ? où pris ? - Tout joignant cette pierre.
- Eh ! sommes-nous en temps de guerre,
Pour l'apporter si loin ? N'eussiez-vous pas mieux fait
De le laisser chez vous en votre cabinet,
Que de le changer de demeure ?
Vous auriez pu sans peine y puiser à toute heure.
- A toute heure ? bons Dieux ! ne tient-il qu'à cela ?
L'argent vient-il comme il s'en va ?
Je n'y touchais jamais. - Dites-moi donc, de grâce,
Reprit l'autre, pourquoi vous vous affligez tant,
Puisque vous ne touchiez jamais à cet argent :
Mettez une pierre à la place,
Elle vous vaudra tout autant.    

source : fable de Jean De La Fontaine

résumé : morale sur l'avarice montrant que le bonheur est de posseder de l'argent au point meme de ne pas le dépenser.

 

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité
Publicité